mysteres-tibet-couverture-dmSouvenirs de Tibet, entretien avec Nicole et Bibi Tibet

A l’occasion de la sortie de ‘Mystères !’, ouvrage consacré à Tibet, Nicole, veuve de l’auteur, et Bibi, fils de Tibet, évoquent quelques souvenirs.

 

Mystères !’ retrace le parcours de Tibet en regroupant des planches, dessins, couvertures, extraits de journaux et autres documents exceptionnels : de ses débuts, ‘Chick Bill’, et ‘Ric Hochet’. Des entretiens donnés par l’auteur décédé en 2010, extraits de livres ou journaux, sont intégrés dans ce titre de la collection ‘une biographie en images’, éditée chez Daniel Maghen.

La passion du dessin

Tibet a passé sa vie à dessiner. Dès son enfance, c’est une passion. A quatre ans, un de ses dessins lui vaut des félicitations familiales et quelques caramels. Nicole Tibet et Vincent Odin, concepteur de ‘Mystères !’ :

Nicole Tibet se souvient également de son appétit du dessin au restaurant :

Tibet aimait dessiner particulièrement les personnages, mais les décors ne le passionnaient pas. Il a ainsi délégué ce travail à d’autres dessinateurs, dont Mitteï. Nicole Tibet et Bibi :

des défis

La bande dessinée a permis d’assouvir un autre de ses plaisirs : les défis. Nicole Tibet :

Un autre plaisir de dessinateur : la caricature. Mais une joie qui parfois ne dure pas longtemps :

l’œil du lecteur

Tibet passe ses journées à dessiner et il travaille vite (quand personne ne le dérange). Enfant, son fils Bibi s’intéresse déjà aux bandes dessinées de son père :

Un peu plus grand, Bibi a le privilège de devenir le premier lecteur des BD de Tibet. Nicole reprendra ce rôle quelque temps plus tard. Bibi et Nicole évoquent leurs souvenirs de lecture :

Et si Tibet travaillait énormément, il avait quelques pauses régulières :

Et malgré ce travail de solitaire, Tibet avait le sens du contact :

Il aimait également s’amuser. Il ne réservait pas son humour à ‘Chick Bill’. Nicole Tibet se souvient d’une blague de son mari. Tibet était mort de rire, pas René Goscinny :

des planches au poteau

Aujourd’hui le commerce des planches originales est une pratique répandue. Il y a quelques décennies, elles n’avaient pas cette valeur financière. En 1968, Tibet avait trouvé une utilité pour l’intégralité des originaux du dixième Ric Hochet, à l’occasion du lancement de l’album. Nicole Tibet se souvient de ces planches collées dans un parking…