Entretien avec Martin Veyron.
Fin du 19e, Russie. Pendant longtemps, ce paysan ne cherchait pas à acquérir davantage de champs. Il pouvait utiliser en toute impunité les terres de sa voisine fortunée. Mais maintenant, le moujik ne peut plus profiter de la faiblesse de la vieille femme. Elle a désormais un intendant qui gère son domaine d’une main de fer. Le paysan, lui, veut toujours cultiver plus pour gagner plus. Il achète des terres, encore et encore. Sortira-t-il vainqueur de cette course aux profits ?
Martin Veyron nous présente ‘Ce qu’il faut de terre à l’homme’.
Mettre en scène un moujik n’était pas son projet d’origine:
Cette bande dessinée est adaptée très librement d’une nouvelle de Tolstoï. Martin Veyron a apporté son humour léger et profond pour réaliser un récit malin et burlesque :
Dans ses albums précédents, Martin Veyron réalise ses cases et le découpage dans l’esprit des classiques franco-belge. Avec le bon air de la Russie, une révolution s’opère :
Avec ‘Bernard Lermite’, ‘L’amour propre ne le reste jamais très longtemps’ ou ‘Marivaudevilles’, Martin Veyron réalisait des récits contemporains se déroulant en ville. Le décor pour cet album a bien changé :